Plusieurs jours fériés se succèdent durant l’année. Pour beaucoup d’employés, ces jours sont une occasion pour se reposer et apprécient de ne pas travailler ces jours-là, pour d’autres, jour férié ne rime pas avec jour chômé !
En France, il existe 11 jours fériés. Le Code du travail fixe la liste des jours fériés légaux . Il s’agit des jours suivants :
Jours fériés 2018 : la liste complète
- Nouvel An : le lundi 1er janvier 2018
- Lundi de Pâques : le lundi 2 avril 2018
- Fête du Travail : le mardi 1er mai 2018
- Armistice de 1945 : le mardi 8 mai 2018
- Ascension : le jeudi 10 mai 2018
- Lundi de Pentecôte : le lundi 21 mai 2018
- Fête nationale : le samedi 14 juillet 2018
- Assomption : le mercredi 15 août 2018
- Toussaint : le jeudi 1er novembre 2018
- Armistice de 1918 : le dimanche 11 novembre 2018
- Noël : le mardi 25 décembre 2018
Est ce que l’employeur a le droit de faire travailler ses employés pendant un jour férié ? Doit-il les rémunérer davantage ?
Dans tous les jours fériés, seul le 1er mai est obligatoirement chômé par tous les salariés.
Par contre les autres jours fériés chômés sont définis par accord d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, une convention ou un accord de branche.
Sachez que vous n’êtes pas obligé de récupérer les heures de travail non effectuées pendant un jour férié chômé .
Si les jours fériés ordinaires, c’est-à-dire, autre que le 1er mai, sont chômés dans l’entreprise, les employés ne doivent subir aucune réduction de leur rémunération, à partir du moment où ils justifient d’au moins 3 mois d’ancienneté.
Le jour férié tombe un dimanche, est ce que le salarié reçoit une compensation ?
Si le jour férié coïncide avec un jour de repos hebdomadaire, les salariés concernés n’ont pas le droit à une compensation supplémentaire, ni même à un congé supplémentaire.
Pourtant, certaines conventions collectives peuvent prévoir que, lorsque le jour férié coïncide avec un jour de repos, le salarié bénéficie d’un jour de repos supplémentaire rémunéré.